Préparation avant l’Écosse

Je continue les préparatifs de mon prochain stage photo en Écosse. Il reste encore 3 semaines, mais je fais durer le plaisir. Le temps passé à la préparation d’un voyage est presque aussi intéressant que le voyage en lui-même.

Tous les achats sont faits et j’optimise maintenant le poids de mes bagages.

Lors de mes anciennes randonnées, je partais habituellement avec un sac à dos de 19 kg. Ce sac contenait de quoi vivre en autarcie pendant une semaine en montagne et pourtant je n’ai pas le souvenir d’avoir eu de difficultés à le remplir.

Ici, je dois me limiter à un total de 35 kg (12+23) et je crains de dépasser le seuil autorisé par le trajet en avion. Je vais devoir faire des choix.

Eh oui, mon matériel photo pèse lourd maintenant ! Il y aura deux appareils (un principal et un de secours), les 4 objectifs qui augmentent en gamme, mais aussi en poids, le trépied et sa lourde (et stable) rotule, et aussi tout un tas d’accessoires que je n’avais pas auparavant (kit panoramique, porte-filtre avec ses filtres, petit ordinateur pour transférer les fichiers…).

Durant la préparation, j’ai dû régler de nombreuses petites choses. Et comme elles n’étaient pas toutes intéressantes, je les ai traités les unes après les autres. C’est un fait ; j’ai horreur de la paperasse.

Au menu :

  • Choix et achat de matériel
  • Trouver une solution pour le stationnement de la voiture pendant les 8 jours
  • Réservation des trajets : métro – train – avion. Se familiariser avec les différents environnements.
  • Le paiement du stage/voyage + assurance.
  • Demande de carte européenne pour être couvert en cas de problèmes médicaux.
  • Demande de passeport ; pas obligatoire, mais autant tout faire en même temps.
  • Vérification des devises. Je me suis aperçu qu’il existe un partenariat avec certaines banques sur place (ici : Barclay). Ça m’évitera les frais de conversion.

Et après tout ça, je ne suis pas loin de me dire que plus tard, j’organiserai moi-même mes voyages photo, seul ou avec des amis photographes.

Car il vient un moment, où techniquement, on se sent prêt pour aller plus loin, sans avoir besoin de passer par des organismes extérieurs.

L’étape suivante sera donc de repérer des emplacements photo intéressants. Je vais devoir chercher ça tout seul ; car avec le recul, je constate que lorsque je participe à des stages photo, je deviens fainéant. On nous montre de formidables points de vue, mais c’est un photographe qui les a trouvés pour vous et croyez moi, ça enlève une bonne partie du plaisir. Et de retour à la maison, je sais que lorsque je regarderai mes photos, je m’apercevrai encore une fois que ce ne sera pas tout à fait les miennes.

Mais tout ça n’est qu’anecdotique, car en fait, pour moi, la seule vraie difficulté c’est de trouver suffisamment de temps et d’énergie pour réaliser mes passions au quotidien.